ÉDITIONS MIDI-PYRÉNÉENNES MIDI-PYRÉNÉES PATRIMOINE

Nîmes en joie, églises en soie

10,00

Auteur : Josiane Pagnon
Photographe : Marc Kérignard

Parution : novembre 2012

Couverture souple à rabats
Format : 15 x 21 cm
124 pages
147 images

Collection « Focus Patrimoine »

ISBN : 9782362190599

Qté

Signe de rang social, belle et fragile, la soie accompagne l'histoire de Nîmes. « Ses étoffes l'ont rendue la rivale de Lyon », disait-on d'elle en 1788. La Révolution et ses destructions, le renouveau religieux du XIXe siècle et ses impressionnantes cérémonies ont bouleversé les églises et leurs vestiaires.

Cet ouvrage expose les relations entre l'étoffe et l'évolution des idées de la population de Nîmes : les dons anciens, les grandes missions, la renaissance du diocèse à partir de 1821, les personnalités épiscopales marquantes, la construction de nouvelles églises, les fabricants, les changements économiques et les commandes à Lyon, jusqu'aux créations du début du XXe siècle.
Il tisse le lien entre un matériau noble et des manifestations festives et organisées qui ont rassemblé de grandes foules : prières, empathie très forte avec l'évêque du lieu, consécrations solennelles, processions, associations pieuses, musique et chant.

Mot de l’éditeur

Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700), publié en ligne le 26 août 2014, par Raphaëlle Chossenot, université Paris 1

Extrait : Au terme de la lecture de cet ouvrage original, passionnant, érudit et abondamment documenté, on se sent devenir encore plus exigeant ; ainsi, on pourra regretter que le lexique technique, bienvenu, ne soit pas plus développé au regard de l'analyse souvent poussée des techniques mises en œuvre. Quelques rapides rappels sur la réglementation religieuse en matière d'ornements liturgiques (couleurs, héraldique…), même s'ils font partie des passages obligés dans ce domaine, auraient également été utiles. L'obligation canonique d'utiliser la soie naturelle pour la confection des chasubles ne justifie-t-elle en effet pas en grande partie le sujet même de l'enquête, Nîmes ayant été une ville « soyeuse » ? Il est vrai que la bibliographie, classée de manière thématique, permet de retrouver facilement les références utiles dans ce domaine. Et que les quelques regrets exprimés ici sont essentiellement à mettre sur le compte des contraintes éditoriales.

On pourra compléter l'approche de la paramentique et, plus largement, de l'usage du tissu en contexte religieux, par les ouvrages cités en bibliographie, mais aussi, de manière générale, en se référant à la « Bibliographie sélective dans le domaine du textile et de l’orfèvrerie religieuse (2000-2012) » produite, mise en ligne et remise à jour régulièrement par le Bureau de la conservation du patrimoine mobilier et instrumental (Ministère de la Culture) ainsi qu'aux travaux de l'Association Française pour l'Étude du Textile (AFET) et à ceux du Centre International d’Étude des Textiles Anciens (CIETA).