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Goya et son nouvel écrin castrais
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Le musée Goya à Castres a rouvert ses portes au public le 15 avril après trois ans de travaux. L’ancien palais épiscopal que se partagent la mairie et le musée a reçu une livrée beige assez sévère et la cage d’escalier est dénaturée par une cloison verre et acier qui, il est vrai, facilite la circulation des visiteurs entre les deux ailes. La cour appelle des orangers en pot qui seraient parfaits pour introduire à un musée d’art hispanique.
Paul-Dupuy, un musée désormais aussi éclectique que précieux
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Paul Dupuy (1867-1944) serait bien étonné de voir le musée qu’il a créé baptisé « Musée des Arts précieux », lui qui ne dépassait pas cent sous (5 francs) pour un achat chez les brocanteurs toulousains ! Le musée actuel, qui sort d’une longue et passionnante rénovation, montre au public depuis hier la richesse mais aussi l’éclectisme de fonds municipaux (non Dupuy) et pose quelques questions. Il faut vite aller voir.
Alfred Pacquement, une vie au service de l’art
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Après une très brillante carrière parisienne (il a dirigé la galerie du Jeu de Paume, lÉcole des beaux-arts de Paris, le musée national d’Art moderne), Alfred Pacquement continue de travailler pour l’art vivant et son histoire : il est reconduit dans sa présidence de l’établissement public de coopération culturelle du musée Soulages à Rodez et dirige à Toulouse le conseil d’administration de la Fondation Bemberg.
Un musée pour aujourd'hui à Cahors
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Le musée Henri Martin a rouvert ses portes le 6 mai après plus de six ans de travaux qui lui ont permis de doubler les surfaces d'exposition et de mieux articuler les collections très diverses qu'il conserve. On trouve sans surprise un bel ensemble de pièces archéologiques, de la préhistoire au Moyen Âge, des peintures d'artistes du Quercy (avec une belle salle consacrée à Edmée Larnaudie), une collection étonnante (dessins et caricatures surtout) liée à la figure de Léon Gambetta, enfant de Cahors, la très rare statue océanienne du dieu Rongo et surtout une cinquantaine d'œuvres d'Henri Martin. Les nouveaux espaces permettent de présenter harmonieusement deux grands décors, une spécialité du peintre enfant chéri de la IIIe République, et d'analyser son évolution du symbolisme à une forme très savante de post-impressionnisme. Une réussite. Après une exposition inaugurale sur l'identité lotoise, « Le Lot, terre de refuge, de paix et de vignes », du 6 mai au 5 juillet, l'exposition suivante est consacrée à un haut personnage, la reine du Danemark,qui « entretient un lien fort avec le territoire lotois par son mariage, en 1967, avec le comte de Monpezat » et l'acquisition en 1975 du château de Cayx, une des sources d'inspiration de son œuvre.
Fragonard au musée Fabre
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Le musée Fabre vient de s'enrichir de deux paysages animés de Fragonard, classés trésors nationaux. Cette acquisition, tout à fait exceptionnelle de l'ordre de plusieurs millions d’euros, a été financée par le Louvre (eh oui !), le Fonds du patrimoine et le mécénat de la société Webhelp. Montage sophistiqué pour des chefs d'œuvre dont le prix sur le marché excède les possibilités des musées de province (fussent-ils très dynamiques).
Les joutes à Sète et dans les collections de son musée
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A partir de ce jour et pendant dix jours, le musée Paul-Valéry propose sur sa chaine YouTube de découvrir l’histoire des joutes sétoises, une tradition fortement associée à l’identité de la ville de Sète et représentée dans les collections du musée.
Entrée gratuite aux musées départementaux du Tarn
Le conseil départemental du Tarn a voté la gratuité des entrées au musée départemental du Textile et au Château-musée du Cayla effective à la date de leur réouverture et ce jusqu'à la fin de l'année.
Le musée Soulages à la une de son propre journal
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Le numéro 1 du journal du musée Soulages vient de sortir. C'est un 24 pages tabloïd. Mais sa distribution reste pour l’instant confinée à la boutique du musée.
Un surprenant portrait italien au musée des Augustins
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Le musée des Augustins a acheté à Rome un surprenant portrait féminin dû à Andrea Commodi (1560-1638), un artiste florentin, fasciné par Michel Ange, pris entre un maniérisme exténué et le caravagisme. La toile présente une superbe effigie de femme prise à mi-corps, le visage plein, la tête penchée en avant tournée vers le spectateur. Le vêtement est simple (un corsage brun et un col de mousseline transparente) comme la coiffure (un sobre chignon). Tout renforce l'aspect spontané de l'attitude. Ce portrait inattendu peut être mis en rapport avec « l'arte senza tempo » de Scipione Pulzone qui s'affranchit des canons du temps à la fin du XVIe siècle. Une énigmatique sobriété. Un bien bel achat.