Max Jacob au carrefour des arts
Musée d’Art moderne de Céret, 8, bd Maréchal-Joffre, Pyrénées-Orientales | Exposition
Il y a peut-être trop de déférence quand on évoque Max Jacob (1876-1944), mort en martyr sur le chemin de la déportation, catholique converti un brin tapageur (avec un tropisme occultiste). C'est oublier combien Max Jacob fut un « mauvais garçon », homosexuel, drogué, lié à toutes les avant-gardes du début du XXe siècle, un artiste plus que fantasque, pratiquant l'écriture, la peinture, le spectacle, subsistant (très mal) de la vente de ses dessins et d'éphémères petits boulots.
Les années de bohème de ce jeune bourgeois, qui a commencé par la critique d'art (il rencontre Picasso en 1901), sont a posteriori éblouissantes. Max Jacob fréquente, à Montmartre, au Bateau-Lavoir, Picasso, Juan Gris, Braque, Modigliani, Metzinger, Marie Laurencin, Cocteau… La liste serait trop longue. Il est un des premiers cubistes. La déconstruction/reconstruction s'applique pour lui à la littérature. Lire la suite…
« Max Jacob, le cubisme fantasque », jusqu'au 1er décembre, musée d'Art moderne de Céret, 8, bd Maréchal-Joffre, Pyrénées-Orientales