Richesse de l'école de Paris
Musée du Pays-de-Cocagne, chapelle du musée, 1, rue Jouxaygues, Lavaur, Tarn | Exposition

Willy Eisenschitz (1889-1974) a eu un destin exemplaire. Autrichien né à Vienne, il émigre pour vivre au cœur du foyer artistique parisien. On oublie trop le fabuleux creuset international des arts que fut l'école de Paris dans la première moitié du XXe siècle. Rattrapé par l'histoire, Eisenschitz est interné en 1914 et doit se cacher, après 1940, pour échapper aux persécutions nazies. Malgré la maladie et diverses vicissitudes, il mène une belle carrière de peintre, couronnée par une médaille d'or à l'Exposition internationale de 1937. La séduction de ses tableaux naît-elle de la digestion heureuse des avant-gardes, l'impressionnisme, la géométrie de Cézanne, le cubisme, une touche de fauvisme ? L'exposition, resserrée sur l'entre-deux-guerres, sa période la plus féconde, explore la question.
« Willy Eisenschitz (Vienne 1889-Paris 1974), un peintre entre deux guerres », jusqu'au 18 septembre, musée du Pays-de-Cocagne, chapelle du musée, 1, rue Jouxaygues, Lavaur, Tarn
Légende de la photo : Willy Eisenschitz, Grand paysage avec Le Coudon, 1941, huile sur toile. © Droits réservés