Marquet. La Méditerannée, d’une rive à l’autre
Auteurs : Maïthé Vallès-Bled, Itzhak Goldberg, Sophie Krebs
Coédition : Musée Paul-Valéry, Editions midi-pyrénéennes
Catalogue réalisé dans le cadre de l’exposition présentée au musée Paul-Valéry (Sète, Hérault) du 29 juin au 3 novembre 2019
Sortie : 28 juin 2019
Format : 24 x 29 cm (à la française)
ISBN 979-10-93498-44-7
Rupture de stock
Albert Marquet (1875-1947) appartient au groupe amical des fauves, qui firent scandale au Salon d'automne de 1905. Il abandonne par la suite les stridences de la couleur pure pour des harmonies plus subtiles. Le thème des ports de la Méditerranée (France, Italie, Maghreb, Espagne…) est un leitmotiv dans l'œuvre de Marquet, grand voyageur, ayant connu dans son enfance le port de Bordeaux comme lieu de liberté et d'apprentissage.
Le port correspond à un théâtre entre le ciel et l'eau, que Marquet a exploré sans fin. L'artiste synthétise une image, « un jeu subtil de plans, de lignes et de teintes », sans recherche de pittoresque, juste le rendu immédiat d'une sensation. Les superbes dessins à l'encre de Chine, dont une belle série sétoise, virtuoses dans leur concision, participent de la même vision.
Un catalogue qui fait autant rêver que voyager.
« D’emblée, Marquet étonne », ainsi commence l’article « Albert Marquet, un regard atlantique sur la Méditerranée » de Pascale Lismonde dans le n° 89, juillet-août 2019, de la revue Art Absolument. Connaissances des Arts, 8 juillet 2019 : « On voit combien, sur les deux rives méditerranéennes, Marquet se concentre sur les ports et les vues où l’eau est omniprésente. » Dominique Vergnon, http://salon-litteraire.linternaute.com, 1er juillet 2019 : « Les tableaux sont des cartes vivantes que Marquet poste à chacune de ses escales. Celle de Sète marque à cet égard un ancrage décisif. Il abandonne Manguin avec lequel il voyage pour séjourner dans la ville où naquit Jean Vilar et où l'eau est partout présente, « de l'eau à droite et à gauche, de tous les côtés. Marquet ne pouvait pas s'en délivrer », relate sa femme. De sa chambre du Grand Hôtel, il domine les carrés d'eau qui traversent la ville. Datée de 1924, sa toile Sète, le Canal de Beaucaire se présente comme un long enchainement de maisons, de quais, de ponts, d'entrepôts au terme d'une coulée bleue, foncée au début puis de plus en plus claire à la fin, jusqu'à se confondre avec le ciel. Pilotée par lui, « la mer, la mer, toujours recommencée » » devient une vaste respiration. »